Ce qu’il faut savoir sur la maladie d’Alzheimer
Si votre proche a reçu le diagnostic de la maladie d’Alzheimer, vous vous posez peut-être des questions sur ce que cela signifie de vivre avec cette maladie. Dans cet article, nous vous aiderons à comprendre ce qui se passe dans le cerveau à mesure que la maladie progresse et nous vous donnerons quelques conseils pour communiquer avec une personne atteinte.
1. Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer ?
La maladie d’Alzheimer est une affectation cérébrale irréversible et progressive qui engendre un déclin de la mémoire, des facultés cognitives, et finalement des capacités pour effectuer les tâches les plus simples. Chez la plupart des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, les premiers symptômes apparaissent au milieu de la soixantaine.
Contrairement aux idées reçues, la maladie d’Alzheimer n’est pas une conséquence normale du vieillissement. Cette maladie qui touche presque 600 000 Canadiens évolue graduellement et touche dans un premier temps la mémoire à court terme. Elle se manifeste au départ par de légers oublis et une certaine confusion et finit par entraîner des troubles graves de la pensée, de la mémoire et du comportement.
2. Quels sont les symptômes de la maladie d’Alzheimer et comment évolue-t-elle ?
Les signes et les symptômes de la maladie d’Alzheimer varient d’une personne à l’autre. Votre proche peut commencer par un stade et sauter des étapes au fur et à mesure que la maladie progresse. Les étapes de la maladie d’Alzheimer sont souvent décrites en sept stades de déclin des capacités. La gravité des symptômes que vous observez dépend ensuite de la position de votre proche sur ce spectre.

- Stade 1 : pas de déclin cognitif
- Stade 2 : déclin cognitif très léger
- Stade 3 : déclin cognitif léger
- Stade 4 : déclin cognitif modéré
- Stade 5 : déclin cognitif relativement grave
- Stade 6 : déclin cognitif grave
- Stade 7 : déclin cognitif très grave
Le stade léger de la maladie est le moins grave et le moins avancé. Votre proche sera probablement encore capable de fonctionner de manière autonome, mais il aura peut-être besoin d’aide pour certaines tâches. Par exemple, il ou elle pourrait avoir du mal à se souvenir d’événements récents ou à suivre des instructions complexes.
Le stade modéré est plus avancé. Les activités de la vie quotidienne deviennent plus compliquées et les personnes atteintes commencent à perdre leurs habiletés fonctionnelles. C’est en général à partir de ce moment qu’une aide personnelle ou professionnelle devient nécessaire.
Les stades graves commencent à toucher la mémoire sur le long terme. Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ne peuvent plus rester seules. Elles perdent tous leurs repères et nécessitent de plus en plus d’aide car leurs capacités verbales et physiques diminuent radicalement jusqu’à disparaître complètement.
3. Comment bien vivre avec la maladie d’Alzheimer ?
Bien que chaque parcours soit différent en fonction des patients, il est possible de bien vivre avec la maladie durant les premiers stades en adoptant certains gestes dans la vie quotidienne qui peuvent réduire le risque de divers problèmes de santé mais aussi ralentir la progression de la maladie et faciliter la gestion des changements qui l’accompagnent.
Dans un premier temps, il est important pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer de consulter un médecin pour être correctement diagnostiqué et suivre un traitement capable de stabiliser la progression de la maladie. Par la suite, il est nécessaire d’aider votre proche à conserver le plus longtemps possible son autonomie avant qu’une aide devienne nécessaire. Cela peut venir de vous en tant que proche aidant ou d’une aide professionnelle qui sera plus à même de prendre en charge votre proche une fois que la maladie aura évolué vers un stade avancé.
4. Comment communiquer avec un proche atteint de la maladie d’Alzheimer ?
La maladie d’Alzheimer peut affecter la capacité d’une personne à comprendre ce que disent les autres et à traiter l’information. Les personnes atteintes ont également du mal à s’exprimer. Cela signifie qu’il peut être difficile pour ces personnes de demander ce dont elles ont besoin, ou même de savoir ce dont elles ont besoin. La communication verbale et non verbale devient alors la clé d’une bonne pratique des soins.

Voici quelques mesures que vous et les membres de votre famille ou l’entourage proche pouvez prendre pour contribuer à une bonne communication :
- Gardez la conversion simple et courte
- Essayez de limiter chaque conversation à un seul sujet à la fois
- Faites preuve de flexibilité et d’adaptation
- Utilisez le langage du corps
Les informations dans cet article proviennent de diverses sources. Nous espérons qu’elles vous seront utiles, mais veuillez noter qu’elles ne remplacent pas l’avis d’un médecin. Pour plus d’informations sur la maladie d’Alzheimer et les soins qui peuvent être apportés aux personnes qui en sont atteints, consultez notre site web.