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Comment concilier travail et soins à un proche ?

Si vous vous occupez d’un parent âgé ou d’un proche en perte d’autonomie, vous savez combien il peut être difficile de concilier travail et responsabilités familiales. Trouver un équilibre entre les deux peut alors s’avérer compliqué, notamment sur le long terme. Heureusement, plusieurs solutions existent pour vous y aider. Voici quelques conseils :

1. Parlez de votre situation de proche aidant à votre employeur

L’aidant moyen consacre environ 20 heures par semaine à s’occuper d’un membre de la famille ou d’un proche vieillissant. Seulement, la majorité d’entre eux sont encore en activité. Parlez de votre situation à votre employeur lui permettrait non seulement de mieux comprendre les défis auxquels vous êtes confrontés mais aussi de vous proposer des solutions en adéquation avec votre situation.

N’hésitez pas également à demander à votre employeur une certaine adaptabilité à votre emploi du temps. S’il n’y a pas de politique en place pour des modalités de travail flexible ou de congés, renseignez-vous sur les autres options qui pourraient vous aider à continuer à travailler tout en répondant aux besoins de votre proche. Par exemple, si vous avez besoin de plus de souplesse pour accompagner votre proche, voyez si le télétravail ou la réduction des heures pourrait être une option.

People practicing social integration in workspace 5

2. Organisez votre temps de travail et d’aide à un proche

Lorsque vous êtes proche aidant, une bonne organisation est indispensable afin de ne pas vous surmener. Cela vous permet de rester efficace dans votre travail tout en continuant à consacrer du temps à votre proche qui en a besoin. Mais trouver un équilibre entre les deux n’est pas toujours si simple. La difficulté principale réside souvent dans la gestion de votre temps. Pour y parvenir, pensez à établir une liste de vos tâches quotidienne, à les planifier et à les prioriser. Cela vous permettra de mieux structurer vos efforts tout en anticipant certains déplacements ou rendez-vous à venir.

N'oubliez pas également de prendre du temps pour vous. Conserver un moment pour vos loisirs ou activités hebdomadaires vous permet de maintenir un équilibre entre votre vie professionnelle et personnelle.

3. Considérez les programmes d’aides offerts par votre employeur

Le rôle de proche aidant est un rôle de plus en plus reconnu dans la société. C’est pourquoi, certaines entreprises proposent un programme d’aide incluant différents services comme de l’aide juridique, financière ou encore psychologique afin d’apporter un soutien supplémentaire aux employés traversant des situations compliquées ou des difficultés personnelles. Pensez à vous renseigner sur ce type de dispositif afin d’être accompagné par votre employeur et votre hiérarchie si vous êtes amené à prendre du temps pour vous occuper de votre proche.

Sachez également qu’en tant que proche aidant des congés vous sont accordés. Pour les absences de courte durée, vous avez droit à 10 jours de congé sans solde par an pour répondre à vos obligations parentales ou familiales. Pour les absences prolongées, vous pouvez bénéficier de 15 semaines sur une période de 12 mois si votre proche a eu un accident grave ou jusqu’à 26 semaines si votre proche est atteint d’une maladie pouvant entrainer une fin de vie.

4. Anticipez l’évolution de votre situation par rapport à l’état de santé de votre proche

Pour une meilleure organisation et une gestion de votre temps, il est également important d’anticiper le plus rapidement possible l’évolution de votre situation par rapport à l’état de santé de votre proche. En effet, il existe plusieurs étapes dans le parcours d’un proche atteint d’une maladie chronique ou évoluant vers une perte d’autonomie importante qui peuvent affecter votre vie professionnelle, vos finances personnelles ou encore vos obligations.

Pour anticiper ces différentes étapes, contactez le médecin en charge du suivi de votre proche afin d’avoir toutes les informations à votre disposition. Vous pouvez également rejoindre un groupe de soutien. Les personnes que vous allez rencontrer ont généralement vécu les mêmes étapes que vous et pourront alors vous conseiller dans vos démarches à venir.

En conclusion, n’hésitez pas à parler de votre situation à votre employeur afin de trouver une entente possible entre vous. Considérant l’importance que représente votre rôle de proche aidant, il y a de fortes chances que votre patron fasse preuve de compréhension face à votre situation et vous propose une solution.

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